Une 2de édition !
Aujourd’hui, mercredi 6 mai 2020, à 13 h 45, France 3 nous donne rendez-vous pour la seconde édition de son évènement « Tous prêts pour la dictée ! ». Présentée par Marie-Sophie Lacarrau et Alex Goude, c’est une fois de plus l’occasion de mettre à l’honneur l’orthographe et la maîtrise du français. Cette année, Edouard Baer, metteur en scène et chroniqueur radio, endossera le rôle de lecteur pour ce texte de niveau du brevet.
Comme d’habitude, et surtout en pleine période de confinement, c’est une activité que nous mettons en avant avec plaisir ! N’hésitez pas à la commenter sur les réseaux sociaux ! #dictee #tousprêtspourladictée
Vous souhaitez (re)faire cette dictée ?
Vous pouvez bien entendu (re)faire cette dictée dès maintenant. Pour cela, il vous suffit de vous connecter sur notre plateforme de dictées en ligne et de lancer la dictée. Vous obtiendrez votre correction personnalisée instantanément !
Alors pourquoi ne pas défier votre famille et vos amis ? À vos claviers !
Le corrigé de la dictée !
Voici le texte corrigé de cette dictée. Si vous ne l’avez pas encore faite, ne trichez pas !
Le lion m’écouta un instant, bâilla, s’étira (je sentis sous ma main les muscles énormes et noueux onduler), croisa ses pattes de devant et demeura immobile.
— Bien, dit Patricia. Maintenant il vous connaît. L’odeur, la peau, la voix… tout. Maintenant on peut s’installer et causer.
Je ralentis peu à peu le mouvement de la main sur le cou du lion, la laissai reposer, la retirai.
— Mettez-vous ici, dit Patricia. Elle montrait un carré d’herbes sèches, situé à un pas des griffes de King. Je pliai les genoux pouce par pouce, m’appuyai au sol et m’assis enfin aussi lentement que cela me fut possible.
Le lion fit glisser son mufle de côté. Ses yeux allèrent une fois, deux fois, trois fois à mes mains, à mes épaules, à mon visage. Il m’étudiait. Alors, avec une stupeur émerveillée où, instant par instant, se dissipait ma crainte, je vis dans le regard que le grand lion du Kilimandjaro tenait fixé sur moi, je vis passer des expressions qui m’étaient lisibles, qui appartenaient à mon espèce, que je pouvais nommer une à une : la curiosité, la bonhomie, la bienveillance, la générosité du puissant.
— Tout va bien, tout va très bien…, chantonnait Patricia.
Elle ne s’adressait plus à King : sa chanson était la voix de son accord avec le monde.
Variantes acceptées : connait, herbe sèche, bonhommie.