L’enquête Pirls hier, le rapport du Cnesco aujourd’hui : les études qui constatent les difficultés des élèves à maîtriser les fondamentaux de la langue sont légion et délivrent des conclusions et des recommandations peu réjouissantes, sinon alarmantes.
Comme le rappelle Nathalie Mons, présidente du Cnesco, « l’école ne doit pas […] être hermétique aux nouvelles technologies ». Personne ne nie l’apport de l’écriture manuscrite dans l’acquisition de la langue, mais personne ne devrait nier l’apport du numérique.
On vante toujours les mérites d’un dictionnaire illustré qui allie par définition l’image et le texte, plus efficace pour un élève qu’un dictionnaire textuel. On ne brûle pas pour autant le dictionnaire purement textuel qui a aussi ses avantages. Eh bien, le numérique est même le maillon suivant : il permet le texte, l’image, mais aussi le son, l’interactivité, l’autonomie, l’instantanéité, l’individualisation et la personnalisation du parcours de l’élève. Le numérique permet de focaliser l’apprentissage de l’élève sur ses zones de fragilité, sans pour autant négliger ses points forts. Encore une fois, il ne s’agit pas de mettre au rebut les livres, il s’agit de louer la complémentarité des dispositifs et des supports d’apprentissage.
Orthodidacte n’a pas attendu ces conclusions et ces recommandations pour mettre au point – il y a dix ans déjà ! – une application web pour apprendre et se perfectionner en langue française écrite à destination notamment des collégiens, dont le succès ne cesse de se démentir.
Nathalie Mons évoque également la dictée comme un « instrument efficace si elle évolue vers une utilisation plus orientée vers un travail de réflexion avec et par les élèves ».
La dictée est passée de sacro-sainte à pestiférée. Trouvons le juste-milieu et reconnaissons que la dictée a ses vertus.
Là encore, Orthodidacte a pris les devants et propose depuis de nombreuses années des dictées courtes et originales au sein de ses parcours d’apprentissage. Encore mieux, Orthodidacte héberge des dictées rédigées par les élèves eux-mêmes, sur un thème grammatical ou orthographique précis, pour d’autres élèves. La dictée du XXIe siècle devient donc aussi un exercice collaboratif de réflexion et de rédaction !
Enfin, Orthodidacte a organisé, durant la semaine de la langue française et de la francophonie 2018, la Dictée des collèges et la Dictée des écoles d’ingénieurs, les premiers championnats de France d’orthographe en ligne et en direct, incluant un dispositif pour faire participer pleinement les dys. Ces évènements ont suscité chez les collégiens et les étudiants un engouement voire une hystérie dignes des concerts de leurs vedettes préférées !
Le numérique, c’est l’occasion inespérée de reprendre confiance en soi, d’améliorer sa langue maternelle à tout âge, du collégien à l’adulte. Alors, pour finir de vous convaincre, testez notre plateforme 48 heures gratuitement !
Par Guillaume Terrien, champion de France d’orthographe et cofondateur d’Orthodidacte.com